From the Count Wezerÿ (unpublished)
	
	Florence le. 25. Mars 1779
	Excellence
		Les heureux Exploits de la Republique, qui l’ont renduë aussi
		celebre dans sa naissance, que Rome au comble de sa gloire, de la
		quelle vôtre Excellence est le Membre le plus respectable; M’ont
		excitè le noble sentiment par bien des raisons de l’humilier cette
		lettre, ésperant qu’Elle voudra me permettre de lui rendre les
		temoignages de mon profond respect, et de ma venération, qui sont
		vraiment dû à ses vertus, et de la Supplier tres instemment, comme
		Ministre Plenipotentiaire des Colonies, à qui trés respectueusement
		je m’adresse en lui exposant le desir ardent que j’ai de passer à
		l’Amerique, et d’être agrègè à leur Bourgeoisie avec deux autres de
		mes Compagnons, qui sont disposès, pour qu’ils soyent assûrès
		d’être acceptès de bon-grè, et dédommagè: de ce qu’ils quitteront
		en Italie, de fixer leurs bonheur au Service des Colonies, et se
		rendre dignes fils, et Citoýens d’Elles.
	
		Je Supplie Vôtre Excellence, de ne point nous envisager par
		des Aventuriers qui cherchent aillieurs la subsistance, mais de
		nous regarder comme trois Officiers qui sont actuellement au
		Service d’un Prince d’Italie, et qui mecontents, sois par caprice
		ou bien par des justes raisons, de je ne sais quoi, cherchent
		malgrè leurs petite heritage, une Renommèe, tres persuadés d’ý
		parvenir par le moýen et Protection de vôtre Excellence.
	
		Pour mieux prouver mes desirs, j’ai l’honneur de lui remettre
		un petit brouillon de la maniere comm’on aimeroient d’être reçûs
		aux colonies, sûr le quel, pourra vôtre Excellence à son-grè,
		retrancher ou ý ajouter, hormis que sur l’Article de la Religion.
	
		C’est dans la ferme persuasion des vertûs et bontes de vôtre
		Excellence dont l’Europe en retentisse, que je n’ai aucun ègard de
		lui declarer mes Souhaits, en la Suppliant de ne point faire
		èclater cette affaire de quel façon en puisse être l’issuë,
		èsperant qu’Elle voudra bien me mettre en ètat de lui marquer de
		plus près le profond respect, la parfaite Veneration, et la très
		soumise obeïssance, avec les quels j’ai l’honneur d’être, &c De
		vôtre Excellence Vôtre très humble, et tres Obeïssant Serviteur
	
 
	P.S. Je supplie Votre Excellence de repondre à mon adresse ubique
	et faire un’enveloppe A Monsieur Monsieur Aquilà Rèligieux des
	Augustins. à Genès, Parme, pour Guastallà
	Supplica
	
	
	Iº.       La libertà di potere apertamente professare tanto per
	Noi, che nostri Eredi, Servi ò Domestici di qualunque
	Sesso, La Religione Cattolica, Apostolica, Romana, e
	d’essere uniti in una sola Famiglia, per maggiormente
	potere in Essa Casa, usare quelle Cerimonie di nostro
	Culto, senza disturbo; Obbligandoci non imbarazzarsì
	della Coscienza altrui.
	IIº.      In luogo di pensione annuale, che siaci assegnato
	altretanto fondo di terreno lavorativo che dal prodotto
	possa renderci l’equivalente, con Casa, Mobilia,
	Bestiame, uttensili rurali, Sementi necessarie per due
	anni, e qualche Negro ò Paesani per il Lavoro di Campagna
	(quall’ora però non ci riuscisse condurli d’Italia).
	IIIº.     Essere ascritti à quelle Città, luogo à cui piacerà al
	Congresso di stabilirci, per potere godere si Noi che li
	nostri Discendenti di tutte quelle prerogative ed
	impieghi, à tenore della loro portata, si Civili, che
	Militari à foggia degl’altri Cittadini.
	IIIIº.   Fatto Conosciere lo Stato nostro presente di beni, ed
	impieghi, cosa si può sperare in contracambio di
	riconoscenza.
	
	Si Averte, ch’uno di noi ha Madre, Moglie, e Figli; Sperando
	che la Republica oltre l’occorrevole per il trasporto di tutti,
	volglia usare qualche gratitudine per Esso, tanto piu che viene
	considerato da Noi, come Capo.
	Si brama altresi saperere, quall’ora il Congresso ci
	permetesse, e che à Noi pure riuscisse con mezzi leciti, che non
	degradano la nostra condizzione, di potere condurre Operai,
	Campagnoli, e Travagliatori, qual fosse la regalia, ed in quali
	condizzioni l’accettarebbero, fin tanto che li medesimi fossero in
	istato di procacciarsene; Sempre però sotto la condizzione del
	primo Articolo.
	Essaudendo il congresso le nostre Suppliche, si desidera che
	una Copia degl’Articoli sia autenticata da Persona Risspettabile,
	da potersi conservare presso Noi.
	
	
Endorsed(?): Werzery, officer 25. March 79—